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AMPL update for students — 2 September 2024

AMPL update for students

  

Le message en français suit.

 

Dear students,

 

Today (Monday) is Labour Day and the beginning of the second week of AMPL’s strike. We have had the chance to meet many of you and answer your questions on the picket line or at the town hall convened by the LSA on Friday, but know that others have had trouble finding out information.

 

Here’s where things stand:

 

  • In June the employer had called for arbitration (which would put an end to any ongoing strike and have a third party impose a collective agreement). The Minister of Labour appointed an arbitrator on Thursday 22 August, but the Superior Court of Québec had said previously that negotiations and the right to strike could continue until the arbitrator decided that fruitful negotiation was no longer possible.

  • The employer failed to attend scheduled bargaining dates on August 19 and 21.

  • On Friday 23 August, AMPL offered to accept arbitration on all monetary matters and forgo a strike on the condition that the employer call off its challenge to our union certification, a challenge that takes the form of a judicial review of the Labour Tribunal’s decision to certify and which is set down to be heard in December.AMPL also asked that what had already been agreed to on the non-monetary matters be put into a collective agreement. The reason for this demand is that even though McGill asked for arbitration, McGill can challenge the resulting collective agreement on judicial review, as they are doing now with our certification. Putting what we have agreed to already into a collective agreement insulates those items and the possibility of a collective agreement from judicial review.We also asked McGill to put into this initial collective agreement important non-monetary matters over which we have agreed in substance (faculty appointments, leaves, tenure) and two others (dean selection and our core regulations on faculty governance) that are crucial to faculty governance.The employer refused to do any of this, and refused to even give us a counter-offer. By dropping its challenge to our certification and putting what we have agreed to already into a collective agreement, along with a few elementary and non-monetary governance provisions, McGill would recognize our right to exist.

  • Currently the arbitrator has requested the parties to each name an “assessor” (someone who advises the arbitrator in their deliberations). We named ours immediately and are waiting on the employer to name theirs.

  • On August 30, the Quebec Labour Tribunal ordered that McGill refrain from interfering in Union business after emails the administration sent to AMPL members were held to be a prima facie breach of the labour code for attempting to sway AMPL members ahead of an important meeting related to the resumption of a strike.

  • All classes taught by AMPL members have been canceled, as have several taught by sessional lecturers who refuse to cross the picket line. The University has a policy allowing staff to decline to cross picket lines based on their conscience, and AMPL has offered to indemnify any wages lost as a result.

  • In light of these cancellations, some students have opted to defer paying their fees (where this option is available to them) or have declined to pay until classes are back. Where students, for whatever reason, have not paid fees, AMPL has offered to compensate the interest that may accrue to students because of late payment.

 

Many of you understandably want to know how long the strike will go on. This is not a planned limited strike (like the one day we stopped work in February) but rather a last resort to place real pressure on our employer: an unlimited strike until it respects our constitutional right to freedom of association. The strike could end tomorrow if the employer agrees to drop its decertification campaign and come back to the table in good faith. The strike will also end if the arbitrator, after hearing from both parties and, potentially, overseeing further negotiations, decides to move into the arbitration phase. The time frame for that is uncertain. 

 

Having said all this, it is also important for students to know that never in the history of Canadian higher education has a term been lost as a result of a strike, and there have been scores of faculty strikes involving dozens of institutions over the decades. McGill has already signaled that it anticipates a return to class and saving courses and term essays this fall by entering into a return-to-work agreement this fall. The day McGill agrees to recognize our right to exist we will be ready to enter into such an agreement and join you where we all belong, inside our Faculty and inside the classroom.

  

To follow the latest updates, we invite you to consult our FAQ and our newsletter Le Sandy Cat, as well as our various social media channels: X (@AMPL_AMPD), Instagram (ampl_ampd), LinkedIn (https://www.linkedin.com/in/association-of-mcgill-professors-of-law-618618306/), Facebook (https://www.facebook.com/profile.php?id=61560054182488).

 

AMPL Executive

 

VERSION FRANÇAISE

 

Chers étudiants, chères étudiantes,

 

Aujourd'hui marque à la fois la fête du Travail et le début de la deuxième semaine de grève de l'AMPD. Nous avons eu la chance de rencontrer plusieurs d'entre vous et de répondre à vos questions sur les lignes de piquetage ou dans le cadre de l'assemblée convoquée par l’AÉD vendredi, mais nous savons aussi que certain·es d’entre vous ont eu du mal à trouver de l’information concernant la grève.

 

Voici où nous en sommes :

 

  • En juin, l'employeur a demandé un arbitrage (ce qui mettrait fin à toute grève en cours et ferait en sorte qu’une tierce partie impose une convention collective). Le ministre du Travail a nommé un arbitre le jeudi 22 août, mais comme la Cour supérieure du Québec l’avait déjà déclaré, les négociations peuvent se poursuivre et le droit de grève demeure jusqu'à ce que l'arbitre décide que des négociations fructueuses ne sont plus possibles.

  • L'employeur ne s'est pas présenté aux séances de négociation prévues les 19 et 21 août.

  • Le vendredi 23 août, l'AMPD a offert de soumettre toutes les questions monétaires à l’arbitrage et de renoncer à la grève, à condition que l'employeur cesse de contester notre accréditation syndicale, une contestation qui prend la forme d'un contrôle judiciaire de la décision d'accréditation du Tribunal du travail et dont l'audience est prévue pour décembre.

    L'AMPD a également demandé que ce qui avait déjà été convenu entre les parties sur les questions non monétaires soit intégré dans une convention collective. La raison de cette demande est que, même si McGill a sollicité l'arbitrage, elle peut contester la convention collective qui en résultera par le biais d'un contrôle judiciaire, comme elle le fait actuellement avec notre accréditation. Le fait d'inclure dans une convention collective ce que nous avons déjà convenu entre nous met ces éléments et la possibilité d'une convention collective à l'abri d'une révision judiciaire.

    Nous avons également demandé à McGill d'inclure dans cette première convention collective d'importantes questions non monétaires sur lesquelles nous nous sommes mis d'accord en substance (embauches de professeurs, congés, agrégation) et deux autres (sélection du doyen et nos règlements de base encadrant la gouvernance de la faculté) qui sont cruciales pour la gouvernance de notre faculté.

    L'employeur a refusé l’ensemble de ces propositions et n’a même pas daigné nous faire une contre-offre. En renonçant à contester notre accréditation et en intégrant dans une convention collective ce que nous avons déjà accepté, de même que quelques dispositions élémentaires et non monétaires sur la gouvernance, McGill reconnaîtrait notre droit d'exister.

  • L'arbitre a demandé aux parties de nommer chacune un « assesseur » (une personne qui conseille l'arbitre dans ses délibérations). Nous avons nommé le nôtre immédiatement et attendons que l'employeur nomme le sien.

  • Le 30 août, le Tribunal administratif du travail du Québec a ordonné à McGill de “cesser toute forme d’entrave et de ne plus faire d’ingérence dans les affaires syndicales” suite à la conclusion que des courriels envoyés par l'administration aux membres de l'AMPD constituent une violation prima facie du code du travail pour avoir tenté d'influencer les membres de l'AMPD avant une réunion importante liée à la reprise d'une grève.

  • Toutes les séances de cours dispensées par les membres de l'AMPD ont été annulées, de même que plusieurs séances de cours dispensées par des chargé·es de cours qui refusent de traverser les lignes de piquetage. L'université a une politique qui permet aux membres du personnel de refuser de franchir les lignes de piquetage pour des raisons de conscience, et l'AMPD a proposé d'indemniser toute perte de salaire qui découlerait d’un tel choix.

  • À la lumière de ces annulations, certain·es étudiant·es ont choisi de reporter le paiement de leurs frais de scolarité (lorsque éligibles à cette option) ou ont refusé de les payer jusqu'à ce que les cours reprennent Lorsque les étudiant·es, pour quelque raison que ce soit, n'ont pas payé leurs frais de scolarité, l'AMPD leur a offert de compenser les intérêts qui pourraient leur être facturés en raison de leur retard de paiement.

 

Plusieurs d’entre vous souhaitez savoir combien de temps durera la grève. Il ne s'agit pas d'une grève limitée planifiée (comme la journée de février durant laquelle nous avons cessé de travailler), mais plutôt d'un moyen de dernier recours pour exercer une réelle pression sur notre employeur : une grève d’une durée illimitée jusqu'à ce qu'il respecte notre droit constitutionnel à la liberté d'association. La grève pourrait prendre fin dès demain si l'employeur acceptait d'abandonner sa contestation de notre accréditation et de revenir de bonne foi à la table des négociations. La grève prendra aussi fin si l'arbitre, après avoir entendu les deux parties et potentiellement conduit d’autres séances de négociation, décide de passer à la phase d'arbitrage. Le moment où cela pourrait survenir demeure incertain.

           

Cela étant dit, il est également important que vous sachiez que jamais, dans l'histoire de l'enseignement supérieur canadien, un trimestre n'a été perdu à cause d'une grève - alors qu'il y a eu des dizaines de grèves de professeur·es dans des dizaines d'établissements au fil des décennies. McGill a déjà fait savoir qu'elle anticipe un retour en classe et qu’elle a l’intention de sauver les cours et les dissertations trimestrielles de l'automne en concluant une entente de retour au travail cet automne. Le jour où McGill acceptera de reconnaître notre droit d'exister, nous serons prêts à conclure une telle entente et à vous rejoindre là où est notre place, c'est-à-dire à l'intérieur de notre Faculté et des salles de classe.

 

Pour recevoir nos mises à jour, nous vous invitons à consulter notre FAQ et notre infolettre Le Sandy Cat, ainsi que nos multiples réseaux sociaux: X (@AMPL_AMPD), Instagram (ampl_ampd), LinkedIn, Facebook (https://www.facebook.com/profile.php?id=61560054182488).

 

L’Executif de l’AMPD

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